La lampe aux nymphes

Ces chandeliers, produits d’une collaboration exemplaire entre Rombaux et Hoosemans, sont réputés internationalement comme des chefs-d’œuvre absolus de l’Art nouveau belge. Il s’agit ici d’un des rares témoins de la contribution belge à l’Exposition universelle de Paris de 1900 qui nous soit parvenu.

C’est François Hoosemans, bijoutier réputé, qui représenta la Belgique dans la section ‘Arts décoratifs’. Il décida de collaborer avec Egide Rombaux pour cette occasion très spéciale. Ils réalisèrent pour l’événement une série de chandeliers et de lampes électriques en ivoire et argent. Ils sont extrêmement rares. Aucun musée belge n’en possédait jusqu’à présent.

Une jeune nymphe en ivoire est soutenue par un entrelacs végétal en argent. La sculpture en ivoire est l’œuvre d’Egide Rombaux, la monture en argent est de François Hoosemans. En forme de boutons de fleurs, les extrémités des fines tiges de la monture servent de socles pour les ampoules.

L’œuvre a été offerte à l’industriel liégeois et ministre d’état Paul Van Hoegaerden quelques années après sa fabrication. Elle est restée dans la succession familiale jusqu’à aujourd’hui. L’œuvre est mise en dépôt aux Musées royaux d’Art et d’Histoire.

Site Musées royaux d'Art et d'Histoire

En savoir plus sur le Fonds Braet-Buys-Bartholemus

Type : 
Lampe
Material / technique : 
Argent, ivoire, marbre
Dimensions : 
31 cm
Type of acquisition : 
Acquisition du Fonds Braet-Buys-Bartholemus
Year of acquisition : 
2011
Depository institution : 
Musées royaux d'Art et d'Histoire, Bruxelles