Les Plaisirs des Jardins au XVIIIe siècle

Publié le 21 mai 2015

En 2010 le Fonds Léon Courtin – Marcelle Bouché, géré par la Fondation Roi Baudouin, a fait l’acquisition d’une remarquable collection de faïences bruxelloises et européennes provenant de la collection Braun – van den Corput. Les cinq pièces exposées au musée du Château de Seneffe en font partie.

L’exposition « Les Plaisirs des Jardins au XVIIIe siècle » s’articule autour de deux thèmes de prédilection de la société des Lumières, à savoir le retour à la nature et les plaisirs de la vie. Elle se penche en outre sur la façon dont cet intérêt se manifestait dans la vie au jardin et au grand air, ainsi que sur quatre idées maîtresses du Siècle de la Raison : la science et la raison, l’expression de la sensibilité et de l’amour de l’humanité, le retour à la nature et les plaisirs de la vie. C’est dans ce contexte que sont exposées les quatre terrines en forme respectivement de dindon, de lapin, de laitue et de melon et un trompe-l’œil décoratif, un autre melon jaune.

Les cinq pièces de la collection du Fonds, des faïences en forme d’animaux, de légumes et de fruits, sont non seulement des exemples frappants de l’intérêt des Lumières pour la faune et la flore mais elles s’inscrivent également sous le thème du bonheur. La recherche du bonheur, notamment par le biais du luxe, était une notion très répandue au dix-huitième siècle. Le jardin et la vie au grand air étaient sources de plaisir et de détente et c’est pour cela que l’on s’efforçait de les intégrer dans les intérieurs, par exemple par des vues de jardins peintes et par des objets décoratifs et de la vaisselle de table luxueuse en faïence. C’était une façon de profiter des plaisirs du jardin à l’intérieur de la maison.

L’exposition est ouverte jusqu’au 15 novembre 2015 au Château de Seneffe.